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"L’inconnu du cosmos et du futur sont ma plus grande source de fascination, d’imagination et d’inspiration."
Je m’appelle Diego Guillen, j’ai 22 ans et suis originaire du Sud-ouest de la France. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé dessiner. À travers cette passion et celle de ma mère pour les vêtements, j’ai rapidement découvert le dessin de mode et, à l’âge de 9 ans, j’ai décidé que j’en ferais mon métier. Après un bac ES, je suis rentré dans une école de Mode à Toulouse où j’ai réalisé un MBA Fashion Design en 4 ans. En parallèle, j’ai réalisé plusieurs stages en studio de création et un en haute couture. Après l’obtention de mon diplôme, je me suis aussitôt dirigé vers un Master Créateur de Mode dans une école parisienne.
DIEGO GUILLEN, c’est mon nom et celui de ma marque. Elle définit la personne et le créateur que je suis aujourd’hui à travers mes souvenirs, mes origines espagnoles, mon histoire donc, mais surtout mes influences et mon univers très marqué.
J’ai commencé à développer mon concept de marque à partir de ma deuxième année en école de mode. Au fil du temps, j’ai développé un univers et une direction artistique très personnelle de la mode : un monde futuriste et cosmique, un voyage dans les siècles à venir où ma cliente peut s’évader en portant mes créations. J’ai ensuite créé un logo et un insigne de marque rappelant mes initiales. Enfin, pour mon examen de fin d’études, j’ai dû mettre en avant la vision, la cible, l’ambition et les valeurs de mon label, mais également l’identité graphique et sa personnalité grâce à ma collection. Me concentrant sur une silhouette et un vestiaire féminin lorsque j’imagine mes pièces, je n’exclus pas qu’elles soient portées par des hommes pour lesquels j’aimerais imaginer des créations plus tard.
COSMICWEAR, c’est l’expression stylistique propre de la marque mais aussi le caractère des collections. Je définis le cosmicwear comme une esthétique vestimentaire imaginée pour une vie qui n’existe pas encore : le monde de demain. Le cosmos est ainsi un concept omniprésent dans la marque. VISIONNAIRE, si la SF se veut être un genre décrivant un état futur du monde, mon travail tente d’augurer une évolution du vêtement de plus en plus liée à notre futur. Ainsi, j’aimerais développer le concept d’innovation au sein de la marque, notamment à travers la technologie comme les vêtements virtuels (NFT) qui représentent pour moi l’avenir de la mode. ÉTHIQUE, il est important pour moi qu’une éthique sociale et environnementale occupe une place de plus en plus grande dans mes créations. Aujourd’hui, j’utilise beaucoup de matières plastiques mais tente d’obtenir une partie d’entre elles en déstockage. De plus, mes collections sont véganes, souhaitant proscrire toutes matières d’origine animale dans mes pièces.
“L’infinité de l’espace est bien plus inspirante que n’importe qui” disait Pierre Cardin. L’inconnu du cosmos et du futur sont ma plus grande source de fascination, d’imagination et d’inspiration. Si ma mère m’a fait aimer la mode, c’est mon père qui m’a transmis l’amour du cinéma et celui des univers de science-fiction, notamment Star Wars qui m’a marqué à tout jamais. Ainsi, les films de SF sont devenus fondamentaux dans ma création. Ce sont ceux qui ont marqué les époques comme Metropolis, Alien, Matrix ou le plus célèbre d’entre tous : 2001, l’Odyssée de l’Espace, mais aussi des films moins connus comme THX1138, premier long métrage de Georges Lucas, qui m’a inspiré l’une de mes collections.
Ces œuvres dépeignent des mondes lointains où imagination, technologie et épopée spatiale se mêlent à des vêtements ancrés de différentes influences et d’une modernité étonnante. Mon travail se joue de ses long-métrages afin de placer le corps dans un vêtement directement lié au contexte de l’univers où il se place. J’aime questionner l’humain, à travers l’habit qu’il porte, sur sa condition, son rôle au sein de la société futuriste dans laquelle il évoluera. Mon objectif est de mélanger les codes du genre et de créer une nouvelle silhouette, mi-humaine, mi-alien, mi-androïde, un ovni imaginé comme une femme forte et aventureuse dans un avenir lointain, autant dans le temps que l’espace.
Passionné d’histoire de l’art et de la mode, mon inspiration trouve aussi sa source dans mes sorties musées, expositions et galeries auxquelles je consacre beaucoup de mon temps libre. J’aime découvrir de nouvelles formes d’expressions artistiques et admire, côté mouvements historiques, l’art moderne biomécanique de H.R Giger et le “Space Age” des années 70.
Le Trench Rouge en vinyle est la pièce que j’ai réalisée pour mon entrée en Master. Si cette pièce représente beaucoup de choses pour moi, notamment mon arrivée à Paris que j’attendais tant, elle est aussi celle qui a suscité le plus d’intérêt. C’est aussi ma première création inspirée de l’univers Star Wars, reprenant les lignes et la couleur des Gardes d’élite Prétoriens.
Le Trench Rouge en vinyle
Je souhaite que ma cliente se sente femme forte, affirmée et indépendante lorsqu’elle porte l’une de mes pièces. Elle est en avance sur son temps, originale et visionnaire dans son style vestimentaire mais aussi son style de vie.
Mon logo est ma première signature. Ma seconde se traduit par les volumes qui apparaissent dans mes collections. Je suis toujours en quête de formes particulières qui m’inspireront des épaules nouvelles, des courbes modernes et une construction originale du vêtement. Pour finir, les matières que j’utilise sont ma troisième signature mode. En perpétuelle recherche de textiles innovants et visuellement intéressants pour mes collections, je souhaite que mes créations soient avant tout, comme Stanley Kubrick qualifiait 2001, une “expérience visuelle”.
Pierre Cardin, pour ses créations lunaires si innovantes, sa passion de la conquête spatiale et ses design avant-gardes. Thierry Mugler, pour sa divinisation de la silhouette féminine et ses looks étranges et fantaisistes très proches de la SF. Rick Owens, pour son côté anticonformiste visionnaire, son univers apocalyptique, sa vision sombre et ses silhouettes graphiques et architecturales.
Le plus important pour moi est l’histoire que va raconter mon projet. Pour être un voyage, le storytelling est primordial dans mes collections. Je choisis donc d’abord de quoi je veux parler, quel message doit transmettre mes pièces. Je désigne ensuite un ou plusieurs films qui pourraient m’amener sur cette voie, se lier afin de transcrire au mieux cette nouvelle vision de l’avenir. Je compose un moodboard d’images qui va me donner le ton de ma collection et la gamme couleur puis je commence à imaginer par le dessin. C’est la base de mon travail et ma passion. Vient alors la traduction du dessin sur mannequin par moulage et patronage, ce qui m’aide à me rendre compte des proportions et volumes réels du vêtement croqué. Enfin, le choix du tissu est pour moi la partie la plus importante de toute avant de monter la pièce définitive.
Les moodboards de Diego Guillen
2001, l’Odyssée de l’Espace est la base de tout selon moi. Son influence sur la mode, la SF et la vision de l’avenir en général est infinie. Côté costume dont je suis accro, ceux de DUNE et Blade Runner.
Avant de se retrouver dans notre garde robe, le vêtement est avant tout un art qu’on expose sur les défilés comme on expose une toile dans une galerie. La création de mode est le reflet d’une époque, elle marque son temps, raconte une histoire et communique un message aux mêmes titres que tout œuvre. L’art est selon moi la seule chose qui perdure dans le temps, la mode de chaque période aussi.