"Nos collections ont des lignes épurées et intemporelles, à l'esthétique légère, des formes vaporeuses et délicatement floues. Tels, un songe, une fragrance, elles évoquent les femmes comme audacieusement en mouvement, affirmant ainsi leur légende."
Je m’appelle Élé Gora, je suis designer issue d’une grande école d’art parisienne. La mode fait partie de mon univers depuis toujours, et plus particulièrement le monde de la Couture et de la Haute Couture.
Mes inspirations sont nombreuses, je puise autant dans l’Art que dans les arts graphiques. La ligne est mon fil conducteur, et les couleurs sont la mise en évidence qui la souligne. Les étoffes sont également une source d’inspiration, le tombé ou leur éclat donnent parfois naissance à un modèle. La mode, quant à elle, est plutôt une source d’inspiration dans les détails : une boutonnière, un arrondi, une finition…
Ma marque se nomme « élé »… et les accents affirment le côté français.
L’atemporel – La mode, un éternel recommencement, elle s’inspire des époques précédentes et les modernise. L’idée pour nous est de souligner sa valeur atemporelle.
Fluidité – J’aime laisser une liberté de mouvement à la femme, tout en affirmant son élégance.
Ligne pure – La ligne graphique de mes créations prime, tel un « dessin de ligne clair ».
Je ne me limite pas à un type d’Art, peinture, sculpture, historique ou contemporain, en chacun d’eux je peux y trouver une source d’inspiration. Je cherche et suis curieuse. Par ailleurs, je dessine et toujours d’après modèles, les corps ont une grâce, le vêtement doit être une seconde peau.
J’ai grandi dans cet univers, les créateurs, leur maison, leurs muses et les backstages, les modélistes, les dessins, les étoffes… Rencontrer Hubert de Givenchy, Christian Lacroix, Sonia Rykiel, comment ne pas être infiniment marquée ?
Le vêtement est à la fois une armure et une mise à nue, c’est ce paradoxe qui anime ma création. Une seconde peau qui protège nos corps, non seulement des “intempéries” extérieurs mais également une enveloppe qui se façonne indiquant un état, une affirmation de ce que nous voulons bien transmettre. Parfois une mise à nue, parce que nous souhaitons nous exposer plus qu’à l’accoutumée, il devient alors une forme de mise en abîme de nous-mêmes. Il nous expose aux yeux et aux flottements des autres, il suggère, il ose.
Dans tous les cas, le vêtement nous accompagne et nous offre une palette inouïe de créativité. L’idée même que chacun puisse jouer, affirmer ou souligner son quotidien donne un sens à notre travail de designer.
Nos collections ont des lignes épurées et intemporelles, à l’esthétique légère, des formes vaporeuses et délicatement floues. Tels, un songe, une fragrance, elles évoquent les femmes comme audacieusement en mouvement, qui aspire à des formes soulignant leurs silhouettes effervescentes, affirmant ainsi leur légende.
« Élé » aime affilier sa Mode à une démarche consciente, responsable et résolument moderne. Les petites séries offrent un renouvellement constant. Elles sont numérotées pour vous. Les modèles se coupent dans des étoffes en petits métrages issues de belles fabriques en production limitée.
En ce moment, nos sweatshirts, de toutes les couleurs, et combinaisons, à la fois simples à porter mais qui offrent une note chic et une ligne épurée.
Ils sont bien entendu nombreux, ce que je peux dire c’est que j’aime les couturiers qui ont laissé des looks iconiques devenus intemporels. Les pulls et leur envers évoquent indéniablement Sonia Rykiel, le tailleur tweed Coco Chanel, une robe drapée bord franc évidemment Alber Elbaz, et tant d’autres dont le travail perdure quelles que soient les tendances. J’aime la Mode “indémodable” et nécessairement “atemporelle”. De mon point de vue, c’est exactement ça la modernité et “l’Air du Temps” !
L’envie, le désir irrépressible est bien souvent incommensurable, un projet doit avant tout être guidé par cette intention. Pour moi, cette première note donne le ton de toutes équations. Ensuite, vient le temps de l’aspect plus pragmatique et organisationnel. A chaque projet son déroulement, le créatif doit rester le maître mot des étapes nécessaires à son aboutissement.
Le processus créatif n’a pas de règle, il peut se déclencher tant par une étoffe que par un détail architectural. Le travail photographique, quant à lui, est souvent lié à la combinaison des looks que nous définissons au préalable et que nous souhaitons mettre en avant. Vient ensuite le choix des modèles, là où les filles donneront la finition de l’image.
Voilà une belle ambition, le vestiaire Homme est un exercice hyper stimulant, son classicisme offre quelques challenges exaltants pour la créativité.
Ils sont nombreux, ce que je peux dire, c’est que je suis toujours touchée par la même intention, c’est à dire un designer qui nous offre une vision personnelle des femmes. Sonia Rykiel, Alber Elbaz, Phoebe Philo, Clare Waight Keller, pour leur évidence à décrire le féminin, et leur clarté à rendre compte d’une mixité entre élégance et décontraction.
Vous pouvez d’ores et déjà nous contacter en direct. Pour les plus impatientes, vous pouvez trouver quelques accessoires en boutique, notamment chez « Shadé » 63 rue des Saints-Pères à Paris, et très prochainement l’ouverture de notre e.shop offrira nos collections prêt-à-porter et accessoires.
Les réseaux sociaux sont une source de communication non négligeable et fort intéressante, puisque nous pouvons transmettre notre univers complet et varier selon nos ambitions et tendances. A venir, d’autres supports dont nous aurons, je le souhaite, l’occasion de reparler.
Les années 30. Les femmes se libèrent de leurs carcans, les cheveux se portent court, les robes épousent des corps plus toniques.
Là encore, le choix est ambitieux. Paris évidemment, mais la capitale offre de nombreuses occasions de donner le ton. Le Marais ou Saint Germain-des-Prés pourraient être les adresses premières que nous aimerions proposer.
Une collaboration avec un hôtel, ou un éditeur de mobilier. J’aime l’idée que le vêtement soit le point de départ d’une histoire, comme si nous entrions dans l’intimité d’une chambre et que nous y trouvions le scénario d’un épisode de vie. Un parfum ouvert, un lit défait, une chemise de soie déposée sur le fauteuil…
Il y a des Marques ou des Éditeurs qui donnent des collaborations inédites. Ce qui est intéressant, c’est lorsque la rencontre offre une combinaison insolite.
La création mode n’est pas un Art en soi mais elle y contribue. Elle apparaît plutôt comme des tableaux éphémères qui parfois s’inscrivent dans l’histoire de l’Art. Cela laisse ainsi à chaque designer la légèreté dont nous avons besoin pour que l’état créatif reste pétillant et frais.
Comme tout processus créatif, il me semble que cette écriture doit être une évidence, si tant est que le designer souhaite s’engager dans la création d’une marque inédite avec une vision, un point de vue, la mode s’impose à lui comme le médium authentique. Le reste suivra.