Magazine
Retrouvez des chroniques sur divers sujets et le portrait de créateurs.trices, racontant l’histoire derrière leur marque et chacune de leur pièce.
Un format mettant en lumière la facette artistique de la création mode émergente
Portrait | ODE
Pour nous, Ode est une célébration de la création sous toutes ses formes, une manière de se reconnecter entre nous et avec le vivant.
Portrait | MELTING NARRATIVES
Il y a quelque chose d’assez personnel dans le bijou, pour certains il est sentimental, d’identité, ou comme un gris-gris. J’aime bien l’idée que chaque personne peut s’approprier une pièce et une histoire.
Portrait | N/A STUDIO
“N/A” est pour nous synonyme d’anonymat, ce qui permet de mettre en avant nos idées plutôt que nos identités.
Portrait | NTR
En vous parant d’un vêtement NTR : vous portez l’agressivité sur vous. Vous devenez le reflet de la brutalité du monde qui vous entoure, mais par la même occasion vous la purgez, tel un phénomène de catharsis.
Portrait | DOUILLET
À travers ce projet, je cherche à transmettre cette énergie vitale, naturelle, chaotique – cette joie intense, cette mélancolie, ce bien-être – de l’enfance.
Portrait | DANIELLE KARLIKOFF
I am constantly inspired by the idea of contrasts and unexpected juxtapositions: hard/soft, wet/dry, intuition/logic chaos/calm. I think this is the most common thread of the many things that inspire me on a daily basis.
Portrait | DIEGO GUILLEN
L’inconnu du cosmos et du futur sont ma plus grande source de fascination, d’imagination et d’inspiration.
Portrait | TANGUY MICHEL
Je passe beaucoup de temps dans la montagne, c’est là où je puise toute mon inspiration, où je me sens le mieux pour créer.
Portrait | Flüfs
Tous nos manteaux sont réversibles, c’est une contrainte créative et technique que nous nous imposons, mais également un message que l’on souhaite diffuser : « achetez moins, portez plus ! »
Portrait | LOE
Aux bijoux et aux âmes seules dénichées chez les antiquaires et les particuliers, je trouve de nouveaux partenaires pour créer de nouvelles pièces au gré de mes inspirations, des trouvailles et des projets.
Portrait | Omni
Je vois les designers comme des archéologues du vêtement. Un vêtement, ça parle. J’ai besoin d’intellectualiser ce que je fais, donc le placement d’un détail presque invisible peut signifier quelque chose de très fort.
UNDATED | Amandine Armand
C’est important pour moi de me reconnecter avec des techniques perçues comme désuètes. Ce que j’aime avec le tricot machine, c’est l’infinie possibilité de design, de motifs, de fils, de matières. Tout est possible.
Marguerite Bones | Marguerite
Tout a commencé avec mon obsession pour la chair, sa mollesse et son rebond. J’essayais dans mon travail plastique de comprendre où étaient cachées les émotions sous la peau, dans les entrailles. Le métal est arrivé comme un outil de recherche, pour passer à travers, percer à jour.
LIRONIE | Sofía Lombardo
Chaque pièce est fabriquée à la main dans nos ateliers basés en France. Nous produisons en petites séries ou sur demande, uniquement en utilisant du cuir de stock dormant.
Galure | Matilda Tarantino
Ce qui m’inspire, c’est principalement ce que j’ai entre les mains, mais aussi ce que j’ai sous les yeux. Je ne dessine jamais mes créations. Ce sont souvent des pièces uniques ou des micro-séries car je travaille au maximum avec des coupons fins de série, des matières chinées, upcyclées…
Munsch | Charlotte Munsch
MUNSCH s’inscrit dans un contexte de transmission et souhaite allier l’artisanat et le design. Elle propose un vestiaire coloré, simple dans ses compositions et accessible… Chaque pièce est unique et fabriquée à partir de matériaux recyclés.
Retinattraktiv | Nathan Retina
J’aime lorsqu’il n’y a pas d’idée de frontière et encore moins de hiérarchisation entre les différentes disciplines artistiques, époques, cultures. Pour moi, ou du moins mon projet, tout ce qui est visuellement attractif a sa place dans Retinattraktiv.
Impolitesse | Hsinyi et Maud
Nous aimons toutes les deux la liberté, nous ne sommes pas amies avec la routine et les 35 heures par semaine, d’où notre volonté de les éviter.
BABYREWORK PARIS | Anna Redon
Le sac à main est une attitude, je trouve ça hyper intéressant de voir la manière dont les filles portent leur sac.
Forus Editions | Louise Bavoux
Notre logo (deux individus qui se regardent), traduit une de nos valeurs de vie : la bienveillance, l’idée de regarder les autres et se remettre en question. Ce logo évoque aussi, et surtout, la notion de communauté. Le pluriel commence à deux. Il nous représente un peu tous les deux – unis dans notre idée, notre projet.
9303 | Marie Laverriere
Je dirais que j’ai deux sources principales d’inspirations : la rue, ou plutôt mon environnement, et le graphisme. J’ai toujours créé des collections ou du moins bossé sur des projets qui s’inspirent de la rue, de ces quartiers où j’ai pu évoluer, de l’énergie et de la liberté qui s’en dégagent, de la dégaine des personnes qui y vivent.
Miaraka | Zoar Andria
« Ma première création vendue a été faite à partir d’une veste en jean en bon état qui trainait par terre dans un marché aux puces. À l’heure de remballer, certains exposants laissent sur place leurs invendus et j’ai vu cette veste car une dame l’avait ramassée, inspectée et relaissée par terre… je trouvais ça fou de jeter un tissu aussi cool. J’étais sûr qu’il y avait moyen d’en faire quelque chose. »
La Bananeraie | Anouk Pepin
« Je veux montrer quelque chose de très positif. Mon univers a pour but premier de s’amuser, ne pas tout prendre au sérieux et jouer d’un vêtement à l’autre pour créer une idée, une ambiance ou un personnage.
Ma marque est joyeuse et innocente par ses couleurs, ce côté rayonnant. Je veux que les gens se sentent joyeux, libérés, heureux en portant les pièces. »
Esther Maud | Esther Maud
“Toute création mode est un art.
Chaque vêtement est une sculpture qui se touche, qui se regarde, qui se critique.”
Atelier Éveil Ludique | Mirco Bercelli
« D’ici deux ans, je veux développer ce langage que je cherche, avec un code qui m’est propre. J’aimerais être reconnu, non pas par le grand public, mais en tout cas dans le monde de l’upcycling.
Dans mon idéal, l’avenir c’est de consommer “petit et local”, grâce à l’implication des nouveaux acteurs favorisant la réduction de l’impact négatif de l’industrie de la mode.
Inès Pineau | Inès Pineau
« L’upcycling fait partie de mon processus créatif, cela m’impose des contraintes et m’apporte des idées nouvelles auxquelles je n’aurais pas pensé.
J’aime beaucoup l’idée de donner une seconde vie à tous ces matériaux mis de côté, ça me passionne d’imaginer leur vie passée et future ! »
Later… | Benoît Tardif & Benjamin Hooge
« Aujourd’hui, l’être humain a plutôt tendance à favoriser l’immédiateté. Notre marque ne prône pas la consommation éphémère, nous utilisons des matières recyclées. Il n’y a pas de collection chez nous, il n’y a que des capsules au fil de l’eau. »
Loghan Troadec | Loghan Troadec
« Je veux montrer quelque chose de très positif. Mon univers a pour but premier de s’amuser, ne pas tout prendre au sérieux et jouer d’un vêtement à l’autre pour créer une idée, une ambiance ou un personnage.
Ma marque est joyeuse et innocente par ses couleurs, ce côté rayonnant. Je veux que les gens se sentent joyeux, libérés, heureux en portant les pièces. »
Maison Élé | Élé Gora
Nos collections ont des lignes épurées et intemporelles, à l’esthétique légère, des formes vaporeuses et délicatement floues. Tels, un songe, une fragrance, elles évoquent les femmes comme audacieusement en mouvement, affirmant ainsi leur légende.
Chewingum Prémaché | Océane Meriaux
Je m’adresse à des gens qui veulent s’assumer, ne pas se prendre la tête, ni se prendre au sérieux. Il faut avoir envie de s’amuser, être vivant, aimer la vie pour porter mes créations. Je veux parvenir à instaurer un art de vivre joyeux et optimiste avec ma marque. Mes inspirations sont folles, et mes créations visent à attirer les gens un peu loufoques.
Stéphanie Santos | Stéphanie Santos
Je veux que le premier regard vers mes créations éveille la curiosité. Étant donné que mes pièces sont faites pour la femme, je veux qu’elle se sente unique, belle, et confiante. Je considère toutes les femmes comme des déesses. Leur corps doit être valorisé.
Les nouvelles technologies et le digital dans l’univers de la mode
Comment résoudre le paradoxe de la demande constante de nouveauté et de personnalisation de la part des consommateurs avec les limites environnementales ?
Jugulaire | Caroline Tulout
Ma marque se nomme JUGULAIRE. On retrouve un double sens dans ce mot. Il est d’un côté un peu hardcore, mais d’un autre je le trouve aussi très poétique. La jugulaire est une partie du corps très sensible située entre le coeur et l’esprit, où la circulation opère.
Nicolas Cifelli
Ma collection s’inspire de mes origines italiennes mais reprend aussi des codes du vestiaire workwear, et de l’univers ouvrier.
Je suis issu d’une famille modeste, mais on m’a donné énormément d’amour et je transmets ces valeurs à travers MAFIA.
Lenglet | Céléna Delval
Lorsque les gens portent mes vêtements, l’idée est qu’ils transmettent un message, qu’ils s’expriment. Je ne développe pas une marque pour que ce soit vendeur et stylé.
Je veux qu’artistiquement il y ait un travail derrière, d’où l’importance du message à retransmettre.
Ets Pardi | Florian Sicard
Je m’appelle Florian Sicard, j’ai 38 ans, et je suis le créateur et fondateur de Etablissements Pardi. Je ne voulais faire figurer ni mon nom, ni mon prénom dans le nom de ma marque. Malgré le fait que je sois passionné, je pars du principe que mes créations, c’est mon travail, ce n’est pas moi.
Je voulais évoquer l’idée du voyage, de la traversée, tout en restant simple.
Olistic the label | Camille Jaillant
Ma passion pour la mode durable et éthique a fait naître l’envie de créer ma propre marque.
En Inde, le rapport au vêtement est totalement différent. C’est un produit qui a une histoire, c’est un héritage. C’est surtout ce choc culturel qui m’a amené à créer des collections naturelles et biodégradables, ayant un impact social positif pour ces pays en développement.
L’évolution des modèles de consommation. Qu’attendre de 2020 ?
De nos jours, la consommation de vêtements et d’accessoires s’est généralisée. En effet, toute la population est désormais concernée par la mode.
Cette année, l’industrie dans son ensemble rencontre des opportunités grandissantes que les entreprises doivent saisir, sans seulement surmonter les défis qu’elles rencontrent.
En bref, 2019 est l’année de l’éveil.
Léeau | Billy Kazdar
J’ai acheté un bouquin de Saint Laurent qui m’a beaucoup inspiré pour mon choix de vestiaire. L’idée de Saint Laurent était de s’approprier le vestiaire masculin, et le retranscrire sur le vestiaire féminin. Mon idée a été de faire le contraire, et de retranscrire le vestiaire féminin vers le vestiaire masculin.
LÉEAU est une marque pour homme, qui se veut non-genrée, et qui a pour conviction d’exploiter la féminité au masculin.
Maison Geneviève | François Laurendeau
Les gens qui portent mes pièces, je veux qu’ils les portent sans craindre de s’échouer sur le sol, ou contre un mur, dans un état d’ébriété… Le fait de ne pas avoir peur de salir sa petite veste, ou son petit accessoire, ça me touche vraiment.
Je veux donner un sentiment de liberté à celui qui porte mon vêtement.
Yren | Clémentine Thierry
Je me suis inspirée de l’histoire d’une femme, Juliane Koepcke, qui a survécu à un crash d’avion dans la forêt Amazonienne et qui a dû y vivre pendant onze jours.
L’idée était de définir mes créations avec des codes aventuriers
Camille Galoyer | Camille Galoyer
Lorsque que quelqu’un observe ta collection, il doit te reconnaître, et identifier ton ADN créatif. Je ne me lance pas après avoir trouvé un thème en particulier.
Je fonctionne un peu à l’envers, plutôt par sentiment, par envie. Je vais avoir envie de créer des vêtements ayant une couleur particulière, et je trouverai mon thème en fonction de ça.
Keira | Florentine Boutoille
Je m’inspire beaucoup de la musique, plus précisément de la musique électronique. Mélanger violentes basses et douces mélodies. Comme mélanger des matières brutes comme le cuir, qui évoque la violence avec des matières comme la soie, qui évoque la douceur.
Taralila | Lila Ravaloson
Je mets le même perfecto depuis mes 14 ans, il appartenait à ma mère durant son adolescence. J’aimerais faire des vêtements qui puissent créer ce genre de liens.
J’aimerais retransmettre la qualité d’antan avec la rigueur malgache. Je veux produire des pièces qui vont s’embellir avec le temps, qui vont prendre la forme de tes mouvements
Quidam | Aude Mullet
QUID.AM. C’est un mot qui signifie « une personne inconnue », qui n’a aucune caractéristique sociale. On ne connaît ni son sexe, ni sa tranche d’âge. Étant une marque accessible à toutes les générations, et tous les genres, je souhaitais mettre en avant cet aspect dans le nom.
S5.Cibl | Sané-Lou Cissokho
Tout m’inspire. Un dialogue, l’architecture, la musique… Tout ce qui me procure une émotion. Lorsque j’aborde un sujet avec quelqu’un, si la conversation me procure une émotion, je me dis “il faut que je crée
LIM SOK | Tifanny Doche
Chercher la beauté dans l’imperfection. Trouver de l’inspiration dans les fissures, dans les craquements, la boue. Je ne vais pas créer un vêtement considéré comme beau dans notre culture, je veux créer une nouvelle beauté.
L’idée n’est pas de mettre en valeur le corps de la personne, mais plutôt pour l’accompagner. Je recherche plutôt la beauté fonctionnelle, plutôt que physique.
Gursha | Sarah Bozon
GURSHA. C’est un clin d’oeil à l’Éthiopie. C’est un mot qui vient de la langue amharique, qui exprime le geste d’une “bouchée”. Gursha est une coutume éthiopienne.
C’est un signe de partage et d’accueil. Ça donne une vision concrète de l’idée du projet, qui est le partage de la vision de cette double culture.
Peut-on enseigner l’art ?
Peut-on objectivement établir qu’une œuvre est bonne ou mauvaise ?
Dalziel | Vanessa Thomas
Le nom de ma dernière collection est SECOND WAVE, en lien avec le sujet de ma collection :
Black Lives Matter.
Mes inspirations sont littéraires, musicales, cinématographique. Pour Dalziel, je me suis inspirée de James Baldwin et Martin Luther King, Kendrick Lamar, Nina Simone, Macklemore, Jay Z, Detroit et 21 Years Slave.